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les textes retrouves...

"la main gauche" en image et en musique

Publié le par Laglesine

Grace à sirènemélusine, merci à elle, qui a déposé cette vidéo sur Dailymotion avec un chouette commentaire...


"Je t'ecris de la main gauche" Paroles et Musique de Danielle Messia
envoyé par sirenemelusine


Par la même occasion j'ai découvert le blog de sirène Mélusine, je suis sûre que vous allez aimer ! Alors je fais partager ma découverte...
http://sirenemelusine.canalblog.com/

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Je t'écris de la main gauche...

Publié le par Laglesine

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(ma main gauche scannée il y a quelques mois)
Cliquez sur la main gauche !


Le tag-révélation du dernier article à amené Bohnita à parler de sa main gauche ou de sa "gauchitude" contrariée. Au fur et à mesure que je lisait ses lignes (très certainement tapées des deux mains sur le clavier !), un refrain me revenait en mémoire, une chanson que j'adorais, l'auteur ? complêtement oublié, la mélodie aussi, les paroles ? rien à faire... Juste un souvenir, je me souviens d'avoir eu le "vinyl", l'album complet.. mais rien d'autre.

Heureusement, il y a internet !  J'ai cherché la phrase "je t'écris de la main gauche" et j'ai trouvé les paroles, le titre  et l'auteur : "De la main gauche" de Daniel Messia.

J'ai même découvert que cette chanson datait de 1982 (wouhhh, ça ne me rajeunie pas tout ça !!) et qu'elle avait aussi été interprétée par Mama Béa en 1991, Catherine Ribeiro en 1995, Louis Capart en 1997, Luce Dufault en 1998, et enfin  Barbara d'Alcantara en 2004 ; ce que j'ignorais complêtement.

Alors je vous livre les superbes paroles de cette chanson :

*

Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l'ai toujours cachée

Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir
Elle jouait avec les croches
Et s'inventait des histoires

Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais compté
Celle qui faisait des fautes
Du moins on l'a raconté

Je m'efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l'on se donnera la main

Des mots dans la marge étroite
Tout tremblant qui font de dessins
Je me sens si maladroite
Et pourtant je me sens bien

Tiens voilà, c'est ma détresse
Tiens voilà, c'est ma vérité
Je n'ai jamais eu d'adresse
Rien qu'une fausse identité

Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre elle n'est pas prête
Pour le pouvoir n'est pas douée

Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vie que je recouvre
Pour les sentiers égarés

On prend tous la ligne droite
C'est plus court, ho oui, c'est plus court
On ne voit pas qu'elle est étroite
Il n'y a plus de place pour l'amour

Je voulais dire que je t'aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t'aime, t'aime
Parce que ça semble vrai
Paroles et musique de Danielle Messia


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Avoir le temps... prendre le temps...

Publié le par Laglesine

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Avoir le temps
Prendre le temps de...
Prendre son temps
Avoir beau temps
Avoir tout le temps
Le temps des cerises
Le temps qui passe
Passe temps
Temps de travail
Mi temps

Tout ce temps
...
Et n'avoir le temps de rien.


Chaplin-TempsModernes3-copie-1.jpg



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un très beau "Texte trouvé dans une église de Baltimore et daté de 1692"

Publié le par Laglesine



"Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire.

Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.

Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.

Soyez vous-même.

Surtout, n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.

Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cour. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Tachez d'être heureux."
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Ce texte aurait été trouvé dans une église de Baltimore et daté de 1692, mais il parait que Baltimore a été fondée en 1729, ce qui n'exclut pas qu'une église ait pu existé antérieurement sur le site de Baltimore (mais ça je n'en sais rien, je ne suis ni archéologue ni historienne). L'auteur de ce texte est très souvent singalé comme "inconnu", cependant on trouve ce texte dans un recueil de  Max Ehrmann de 1927. Il semble également qu'il existe plusieurs traductions de ce texte.
Ainsi, il parait que ce magnifique texte voyage a travers le monde et que son origine demeure un grand mystère, une véritable légende.
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C'est l'automne...

Publié le par Laglesine

Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé dans les vergers
Pauvre automne ! Meures en blancheur
Et en richesse de neige et fruits mûrs.


Aux lisières lointaines, les cerfs ont bramé
Et que j'aime ô saison, que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant, sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille


Les feuilles qu'on foule,
Un train qui roule
La vie s'écoule...

Guillaume Apollinaire

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Le temps s'écoule inéxorablement...

Publié le par Laglesine

13 décembre 1999

Le temps s'écoule inéxorablement... ça fait si longtemps et c'est si proche. Le temps n'a pas toujours la même dimension, ça dépend de ce que l'on regarde, ça dépend si c'est devant ou derrière, si c'est beau ou laid, si on aimé ou pas. Pourtant les minutes, les heures, les secondes, les jours ont continuellement la même durée... Unité variable à durée invariable.

La musique résonne dans la pièce... ma tête... je ne l'entend pas. Il fait nuit dehors et le vent souffle dans mes volets et laisse glisser un léger sifflement à travers les volets en PVC.

Ecrire c'est difficile mais c'est esthétiquement beau. Je n'ai rien à dire et pourtant il y a toujours quelque chose à écrire. L'imagination me manque pourtant des milliers de choses me passent par la tête. Mais si c'est écrit je sais que ce sera un jour lu et ça me perturbe... J'aime mieux mettre tout cela en couleur. Et écrire juste des mots vides de sens ? A travers les couleurs le spectateur peut à la limite lire ma colère, mon calme, ma passion ou ma haine, mais sans connaitre l'origine de ces sentiments. La couleur émane de moi pour exprimer mes sentiments.

Les mots sont de magnifiques lignes entrelacées sur le papier mais ils savent des choses qu'ils racontent à qui veut bien les lires. Ils sont vulgaires, ils ne gardent aucun secret, ils crient haut et fort ce qu'ont leur confie, et l'humanité toute entière semble les écouter. La parole laisse la place à l'écrit. L'écrit se vante d'assurer la réalité des choses. Elle a écrit "si je pouvais je le tuerais"... Il ment, elle est accusée de meurtre. Elle l'aurait seulement dit elle aurait pu nier... Mais c'est écrit. L'écrit transforme la pensée en crime, le réfléchi en acte, le faux en vérité... Mes couleurs laissent le spectateur voir ce qu'il veut voir, ce qu'il veut aimer ou détester... J'ai parlé avec les couleurs, elles ont gardés mes secrets, même si l'oeil du spectateur se pose sur la toile, il ne voit pas tout ce que j'ai dit ou confié à mes couleurs.


Ma main souffre d'écrire, elle ne souffre pas de peindre. J'écris éternellement sur l'écriture. L'écrit et la parole ne sont pas naturels contrairement au geste pictural. Il est le père de l'alphabet et des sons. J'ai parfois envie de crier, mais les mots me font mal... au bras... Et ils restent coincés dans le labyrinthe de mon cerveau.

Mots sans sens. Mots esthétiques. Mots dessinés.

Aimablement le délire désaprouve l'inexorable envie. La tache s'acquiert lorsque le loup prend du recul. Et la lumière entre dans la pièce parce qu'elle le doit. Pourquoi rester sans bouger devant cette beauté ? Immanquablement la vie revient à la surface du monde, douce comme du velour. Le fauteuil violet s'harmonise à sa robe rouge dans un contraste violent et beau. La musique tremble devant cette incertitude et je continue ainsi à vivre dans l'instant de l'encre s'accrochant au papier...

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La mer

Publié le par Laglesine

la mer
calme

bleue
odeur d'iode
le sable
respiration
vague
bruit des vagues
les mouettes
les hirondelles des mers
la mer
le sable
les couleurs du ciel
le calme
la paix
le bien être
la mer
le calme
paix
respirer
la mer
calme
paix
respirer
expirer
inspirer
mouvement des vagues
la mer
mouvement des vagues
respiration
être bien
la mer
la vie
le sable
...
Metz - août 1999

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Récit - L'instant d'après...

Publié le par Laglesine

    Le 9 mai 2002


    Encore une fois, je me retouve dans un bar avec un nouveau bloc de papier... ça fait quelque temps... Oui, à peu près un an que je n'ai pas fais ça ! Le bar : le colonial café au rond point du vieux pont... Le ciel est bleu, il ne fait pas froid mais le temps est triste. Les voix autour de moi s'emmèlent, les gens causent et je perçois des bribes de discussions des personnes les plus proches... Des mots qui dépassent les autres... Des effluves de parfum... un parfum de femme chatouille mes narines... un parfum que je n'aime pas, un parfum trop fort.

    Je suis comme dans une bulle protectrice, je suis seule dans une solitude plaisante. Dans ces moments de solitude, j'aime me plonger dans un groupe de personnes que je ne connais pas et qui m'indiffèrent.

    Je suis là pour voler l'énergie qui circule entre les êtres et la pomper. Certains se ressourcent dans la nature, d'autres dans les monastères... Moi, c'est dans les bars. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'attends... mais j'attends quoi ? La vie est certainement une attente, une attente constante... ou une envie, en-vie ! Vouloir, projet. Je n'en ai plus beaucoup ! qu'est ce que je veux ? Qu'est ce qui me fais vivre ? Où je vais ? Je suis dans une période de transition. Je viens de le quitter... Je lui ai dit que je ne voulais pas vivre avec lui. Je lui ai dit que je ne voulais pas vivre avec lui. J'éttouffais. Je n'étais pas bien. Pas bien de quoi ? je ne sais pas vraiment... Savoir... Voir sa vie ? Peut être ! Je l'ai aimé, je ne l'aimais plus ou je l'ai moins aimé.. Ces derniers mois, je voulais autre chose. Mon énergie baissais. Je ne me sentais de plus en plus fatiguée... Je dormais mal, j'étais en déficit sur mon compte bancaire... autant de signes qui me disaient que ce que je vivais ne m'allait plus. Alors j'ai mis un coup de pied dans la fourmillière. Maintenant je suis piquée de partout mais je me sens vivante.





Cliquer sur le lien
pour voir le
Le carnet de croquis

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A l'extrémite de nulle part...

Publié le par Laglesine

A L'EXTREMITE DE NULLE PART
Mine de rien
Mine de plomb
Mon crayon
Toujours un besoin
Ecrire pour partir
Encre,
Sinistre ou sinisme
Ma musique
C'est écrit c'est peint
Le pain d'une vie...
Une vie doucement
Dans la solitude
Trouver la voie
La route

La peinture est douceur
Pleurs
La peinture est volage
Ne l'attend pas
Elle vient quand
Tu ne l'attend plus !

FORCE ET VIE DE LA NATURE "MORTE"..
CHAQUE PEINTURE EST MORTE...
SA MORT EST UNE RENAISSANCE...
C'est une naissance...
La tienne
Pourtant elle est à toi
Ou elle est à toi...
Pousse tes idées...
Vis à travers ta main...
Ta main est douceur
Elle est force...
Ton cerveau traverse ton corps
Et attéris sur la toile...
Tes émotions roulent,
descendent à travers ton sang...

VERTIGE DES BRUNS
POUVOIRS DES OCRES
PRIMITIFS...
PUISSAMENT D'AUJOURD'HUI

La couleur colle à la toile
La toile devient entière...
Elle existe ailleurs
Devant d'autres yeux
Que les tiens
Dans d'autres têtes
Que la tienne
Sa force n'est pas la tienne...

Metz, le 27 octobre 1998

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"Nous vivons
Pour mourrir
Et nous mourrons
Pour revivre"
Graffiti lus dans la Cathédrale de Metz

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J'ai perdu la mémoire...

Publié le par Laglesine



Zelda dit "J'ai perdu la mémoire."
- La mémoire...quelle mémoire ? répondit Léon
- Celle de la vie... Continua-t-elle : la vie de l'écriture. L'écriture intérieure. Ou l'écriture automatique. Cette écriture suréaliste qui est surement plus réaliste qu'elle ne paraît. Il semble que j'ai besoin d'écrire autant que de dessiner. Exprimer ce qu'il y a en moi...
- Bizarre... Fit-il
- Mais je pourrais essayer. Remplir des feuilles blanches de dessins ou d'écriture c'est surement la même chose...
- Aujourd'hui oui, mais demain ?
- Qu'est-ce qu'il y a dans ma tête... S'interrogea-t-elle à haute voix.
- Des choses, j'allais dire des dessins... Des couleurs, des peines et des joies. Lui rétorqua-t-il.

Mais elle continuait sur sa pensée.
- Qui suis-je ! Né d'ici et d'ailleurs, je fais partie d'un monde très vaste qui m'inspire, me modèle, mais moi... très fort moi, où vais-je ? Qu'est-ce que je veux ? Je le sais peux être mais je ne l'écoute pas... Etre tranquille, bien... Bien avec moi même...
- Et l'être aussi avec les autres.
- Je suis solitaire et je suis sociable. Je suis blanche, je suis noire. Je suis unique, je suis multiple. Je suis indépendante et dépendante, courageuse et j'ai peur. Je suis la femme et je suis une femme. Je suis un univers et je suis un grain de sable. Penser tout ça me choque, me surprend et me fais peur, pour qui-est-ce que je me prend ? Je ne sais plus...j'arrête... peut être une autre fois...peut être demain...
- Quoi ? demanda-t-il.
- A moi de savoir ! Fit-elle.
- Regarde en toi... Vois et Ecoute ce qu'il se passe, ne ferme pas les yeux...


Mets, le 24 otobre 1998.

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